Internet, la pollution cachée

Aujourd’hui, 2,5 milliards de personnes sont connectées dans le monde et la moindre de nos activités est enregistrée grâce au réseau mondial. Propre en apparence, le monde virtuel est beaucoup plus polluant qu’on ne l’imagine.

En effet, les « datacenters », ces usines qui stockent les informations et fonctionnent jour et nuit, ont des besoins immenses en électricité et utilisent parfois des énergies électriques polluantes comme le charbon ou le nucléaire.

De la musique aux vidéos, en passant par nos mails et les réseaux sociaux, notre consommation énergétique virtuelle a un impact direct sur l’environnement.

La conscience écologique dépasserait-elle enfin les frontières de notre monde réel ?

RéSumé

C’est l’histoire de Rebecca et de son double numérique. Cette petite fille qui vient de naître a déjà une identité virtuelle. Fil rouge de ce documentaire, elle incarne ce début de XXIe siècle qui a vu Internet envahir nos vies : la moindre de nos activités, comme payer nos impôts, acheter un livre, commander des fleurs, est numérisée, informatisée et circule via le réseau.

Aujourd’hui, 247 milliards de mails transitent chaque jour par la Toile. Une façon plus économique et moins polluante de communiquer, pourrait-on penser : il n’en est rien ! « Internet, c’est avant tout une infrastructure de réseaux lourde, ce sont des millions de kilomètres de cuivre, de fibre optique. » rappelle Jean-Luc Vuillemin, directeur réseau chez Orange.

Pierre angulaire du système, le data center est le centre qui permet de traiter les données, de les stocker, puis de les réorienter vers leurs destinataires. Or, les besoins en électricité de cette base névralgique qui fonctionne jour et nuit sont énormes, parfois autant que ceux d’une grande ville ! Seule façon d’assurer à la fois la ventilation des milliers de serveurs en surchauffe et d’alimenter les générateurs qui prémunissent contre les coupures d’électricité…

Une activité particulièrement énergivore

Les data centers où transitent des milliards de données sont aussi de gigantesques consommateurs d’électricité, produisant des gaz à effet de serre.
Entre 1990 et 2003, notre monde virtuel a produit cinq millions de gigaoctets de données. En 2011, il fallait quarante-huit heures pour générer cette même quantité. En 2013, il faut seulement dix minutes.

Quelles sont donc les conséquences énergétiques d’une telle production ? Pour en saisir toute la dimension, il faut se rendre aux Etats-Unis, en Caroline du Nord, où est implantée la majorité des data centers, tels que ceux de Facebook, Google et Apple qui à, eux seuls, pompent 5 % de l’électricité de l’Etat.
« Les autorités de Caroline du Nord ont tout fait pour attirer les data centers. Ce sont de gros clients, explique James McLawhorn, directeur énergie de la Commission d’utilité publique. Il leur faut du sept jours sur sept, et la seule façon de répondre à leurs exigences électriques, c’est de les alimenter avec des centrales nucléaires ou des centrales à charbon. » Celles de la Virginie-Occidentale voisine génèrent 12 % de la production américaine de charbon. Mais, au fil des années, leur exploitation a pollué les rivières et transformé des centaines de montagnes en paysage désolé.

À voir sur

DVD - www.editionsmontparnasse.fr/p1735/Internet-La-pollution-cachee-DVD

Internet, la pollution cachée - Film documentaire

Mots-clés: documentaire, film documentaire, internet, pollution, éditions montparnasse

 

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