Rencontre avec Herbert Tratter, arboriculteur en homéopathie
Herbert Tratter est l’un de ces pionniers qui a commencé il y a de nombreuses années avec l’idée de ne pas mettre ni de cuivre, ni de soufre dans ses vergers et il a trouvé la solution pour y arriver. Il travaille aujourd’hui avec l’homéopathie qu’il a su adapter à l’agriculture.
Avant d’être paysans, Herbert à parcouru l’Europe comme commercial en contreplaqué. Puis l’envie de travailler la terre est revenu au galop. Sa compagne possédait un peu moins de 2 hectares de vergers entre Bolzano et Merano dans les Dolomites italiennes et c’est là qu’il s’est lancé dans cette grande aventure.
Pas évident de développer une nouvelle technique alors qu’autour de lui tous les arboriculteurs étaient et sont toujours de gourmands consommateurs de pesticides. Dès le début, en 1986, il a fait des essais en homéopathie mais aucune littérature n’existait à cette époque. Les premières années furent compliquées mais il a enfin trouvé une méthode qui fonctionne depuis plus de 14 ans.
Sa méthode consiste a prélever un petit peu de la maladie ou de l’insecte incriminé, puis de faire une teinture mère à partir de cet échantillon avant de le diluer plusieurs milliers de fois. Cette dilution est ensuite dynamisé dans de l’eau avant d’effectuer chaque traitement. Il s’est inspiré du concept de l’homéopathie sur l’être humain qui a déjà fait ses preuves.
Pour replacer les choses dans leur contexte, Herbert a développé une biodiversité importante dans ses vergers. En plus de planter plusieurs variétés de pommiers et de poiriers à des densités assez larges (idéalement 4x5 mètres), il a également planté d’autres arbres et plantes comme des noyers, des abricotiers et de nombreuses plantes qui fleurissent à différentes époques de l’année pour nourrir toute la faune dont les abeilles.
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